Les négociations sur la revalorisation des minima conventionnels entre les organisations syndicales des salariés et les employeurs accouchent dun projet sans véritable augmentation.
Le projet patronal soumis à la signature par le SNRC et le SNERRS (organisations patronales) est purement et simplement une provocation.
Le niveau I se situe au SMIC du 1er janvier 2011, soit 9 euros, et le niveau IIA se situe également à 9 euros. Les organisations patronales semblent ne plus vouloir reconnaître les qualifications des salariés, à quoi bon créer des niveaux différents!
Plus de 38 000 salariés sur un total de près de 90 000, soit 42% des salariés, ne verront pas leur pouvoir dachat augmenter au titre de la branche en plus de laugmentation du SMIC au 1er janvier : inacceptable!
Aucune de nos propositions na été prise en compte lors de cette négociation que lon peut qualifier de mascarade.
Cest une flagrante injustice sociale lorsquen même temps, malgré la crise, la restauration collective affiche un chiffre daffaires en croissance (+1% en 2010, et +1% en 2011 source INSEE).
Les profits sont redistribués aux actionnaires et aux dirigeants tandis que les salariés sont maintenus en bas de léchelle salariale.
La CFDT demande la réouverture de véritables négociations pour obtenir des augmentations de salaires dignes et sortir de la logique de « smicardisation » des salariés.