La réélection de Didier Chenet à la présidence du syndicat patronal, le Synhorcat le 28 octobre 2008, aurait déplu à un tel point que certains de ses membres laient contesté au Tribunal de Grande Instance. Et ils ont obtenu gain de cause ! Pour ses opposants, Didier Chenet naurait pas du se présenter du fait des statuts qui imposent aux dirigeants dexploiter personnellement un restaurant, étant mandataire, ce nest pas son cas. Le scrutin a été précédée dune proposition de modification statutaire qui na pas été adoptée, lui rendant inéligible.
Le 15 septembre, son élection a été invalidée par la TGI et les adhérents devront à nouveau passer aux urnes le 24 novembre prochain, vraisemblablement sans Didier Chenet. Dans lattente, il est remplacé par le vice-président.
Hormis le légalisme, on peut sinterroger sur les motivations dune telle division dans les rangs du Synhorcat. Désaccord sur le partage équilibré du « gâteau de la TVA » prôné par lancien président ? Refus de ses ouvertures concernant lattractivité des métiers ? Seul lavenir nous le dira
Source : L’Hôtellerie Restauration (Magazine) n° 3153 du 1/10/09