Alors que la crise affecte léconomie et entraîne des mesures de chômage technique dans différents secteurs industriels, les titres « à la une » oublient les employés des cantines. Sous-traités dans les secteurs affectés pour réduire les coûts facturés aux consommateurs, ces salariés nont plus de marge de manuvre. Comment, pour les premiers victimes annoncées, absorber le delta de perte de salaire pour 40 jours de chômage partiel dici 3 mois en étant au taux horaire du SMIC ? Même lencadrement de terrain est prêt à céder jours de RTT, de CET et de congés payés pour différer les pertes envisageables.
On peut imaginer que quelques financiers ont joué au poker avec largent du patron. Que des entreprises nont pas anticipé lévolution de leur marché, que des ouvriers ont produit des marchandises désormais invendables
Que « les investisseurs » ont perdu confiance
Mais comment admettre que les véritables victimes soient celles qui nont eu rien à dire ? Qui subissent les choix des autres depuis des décennies ? A qui on fait confiance pour produire des repas quelque soit ladversité ou le coût unitaire imposé ?
Cest pour les travailleurs les plus démunis que les fonds sociaux doivent servir en priorité !