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Joyeuse crise et une bonne nouvelle anxiété !

2009 s’annonce comme une année où l’action syndicale sera plus que jamais déterminante dans les choix concernant, collectivement, les salariés, au-delà des frontières des entreprises.
Déjà mises à mal par les options du gouvernement et ses réformes du Code du travail, de la formation professionnelle, de l’indemnisation du chômage, des retraites ; la crise, si opportune pour certains, impose aux salariés, aux chômeurs, aux classes ouvrières, de nouvelles restrictions budgétaires, financières et sociales injustes et inacceptables au regard des risques et des responsabilités assumées par leurs auteurs… Les gestionnaires du capitalisme (notamment les patrons et les actionnaires des banques et des grandes entreprises mondiales) assument si peu au regard de la misère qu’ils imposent à la majorité.
Pensez donc ! Durant cette période de Noël, une chaussure, bien méritée, jetée à la face du président sortant George W. Bush vaut l’emprisonnement immédiat avec le risque d’y rester 15 années durant alors que dans le pays dudit président, un escroc ayant détourné 50 milliards de dollars (des millions de vies) se voit seulement contraint de « rester chez lui » sous peine de la perte d’une caution représentant 0,001% de la somme détournée. Sans compter ni mesurer sa responsabilité dans la crise affectant 8 milliards d’êtres humains dont la plupart, des pauvres !
Bien entendu, dans nos métiers, certains employeurs, parfois des administratifs ou des DRH des grandes boîtes mais surtout « des petits patrons » de leurs propres affaires en souffrent « idéologiquement » autant que nous
Ces employeurs ne savent pas plus que nous, comment réagir face à « ces crises »
Une seule chose est sûre, au point où nous en sommes, entre l’état écologique de la planète et l’état économique de nos régimes sociaux, l’action syndicale sera déterminante ! Il n’est plus possible de compter sur « les hommes politiques » qui échouent à toutes les étapes
Reste à choisir entre la politique de la terre brûlée (par exemple, chauffer les terrasses des cafés, installer des « spas » gaspillant l’eau et l’énergie, vendre les stocks des voitures les plus polluantes
) ou trouver de nouvelles modes de consommation associant intérêt social, environnemental et économique.
Les plus imaginatifs s’en sortiront.
Nous nous tenons à leur disposition ! Mais auront-ils le courage d’écouter leurs salariés ?
Rendez-vous en 2009 !
En attendant, nous souhaitons une excellente année à nos adhérents, à nos sympathisants et à tous les visiteurs de notre site.