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Volontairement sabordées par les employeurs, les négociations annuelles obligatoires chez Flunch sorientent vers un échec. Avec des propositions se situant entre 0,8% et 1%, cela représente pour un salarié à temps plein (35h), qui fait figure dexception dans la branche, une augmentation de 8 à 12 euros nets mensuels. La direction propose royalement une augmentation de 30 centimes/jour sur lindemnité de repas, même pas le prix dun petit pain.
Quand on sait que Flunch, filiale du groupe Agapes avec Auchan, a déclaré un bénéfice denviron 40 millions deuros pour lexercice 2007 !
Motif de cet affront ? Les employeurs reprochent au gouvernement davoir supprimé une partie des aides à lemploi aux multinationales de la branche. Sapercevant que les « aides Sarkozy » octroyées sur les fonds publics ne servent à consolider les profits au lieu de créer des emplois, la loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2008 les a limité aux établissements de moins de 30 salariés.
Comme les employeurs niaient auparavant lexistence de ces aides (180 euros mensuels par salarié de la restauration en plus des aides habituelles pour compenser la promesse non tenue dune TVA à 5,5%) pour ne pas consentir de contrepartie, ils démontrent par la même occasion, leur mauvaise foi.
Demain (mercredi 2 avril) des initiatives auront lieu dans les Flunch à lappel de lensemble des organisations syndicales. En région parisienne, cest le Flunch de Rosny 2 qui portera le flambeau avec un « plaisir intensément » !