Après avoir échangé avec quelques-uns de mes collègues qui ont participé au 25ème congrès HTR d'Ile de France, leur ressenti a été le même.
L’organisation et l’ambiance ont été à la hauteur, voir plus, nous n'en espérions pas tant.Après plusieurs mois d' un contexte sanitaire pas évident ,cet événement ne pouvait pas mieux tomber , car chacun d’entre nous avait besoin de se sentir en lien afin d'échanger avec d’autres représentants CFDT.
Ce congrès a porté ses fruits même ci cela a été une première pour la plus part d’entre nous.
Grâce à cet événement, autant moi que mes collègues avons pu connaître d’autres militants qui partagent les mêmes valeurs que nous tous, qui sont là pour défendre des droits qui nous tiennent tant à cœur .
On tient à remercier encore une fois tous ceux qui ont permis que cet événement ait lieu, dans les meilleurs conditions.
Gina Baicu
pour la section Sodexo
Histoire d'une négociation
Convaincu par la pertinence de nos idées, l'équipe CFDT d'Accorinvest a su prendre le lead en étant force de proposition afin de moduler les intentions d'Accorinvest qui envisage un PSE violent. La valse fragile des contre-propositions donne naissant à un Plan de Départs Volontaires. En somme, l'équipe CFDT a su mettre en avant des critère qui garantissent à notre sens un bon accord. Un triptyque gagnant c'est-à-dire:
- un accord qui augment le volume d'emploi sauvegardé en s'assurant qu'il n'y ait que des départs volontaires;
- s"assurer de la qualité des mesures d'accompagnement pour ces départs ainsi que pour ceux qui reste et l'encadrement de la polyvalence;
- Notre travail de solidarité à été essentiel afin de proposer des alternatives écrites avant, pendant et après les réunions de négociations.
L' exercice a été difficile mais positif grâce aux différentes forces de la CFDT.
Zineb Belambri
pour la section Accorinvest
Je travaillais dans un bistrot de quartier comme serveuse. Quand la patronne était là, tout allait bien. Mais quand je me trouvais seule en salle avec le patron, il n’arrêtait pas de me draguer. En me passant derrière le bar, il en profitait pour se frotter contre moi en s’excusant. Avec le temps, il devenait de plus en plus lourd. Je suis allée à la permanence de la CFDT, heureusement c’est ouvert le samedi. Ils m’ont aidé à monter un dossier pour harcèlement sexuel et m’ont fourni un avocat.
Marie
Serveuse dans le 18ème (Paris)
Je suis « night » dans un hôtel de chaîne. On vient d’apprendre que nous allons être vendus à un franchiseur. Nous sommes assez inquiets pour nos avantages et surtout, nos emplois. Je suis venu me renseigner à la CFDT et on s’aperçoit déjà qu’on nous a menti. Le nouveau patron ne peut pas faire ce qu’il veut. La loi l’oblige à nous reprendre avec nos contrats de travail en l’état. Avec les collègues, on va peut-être demander des élections de délégués du personnel pour défendre nos droits.
Thibaud
Réceptionniste de nuit dans l’Essonne
Je fais quelques heures par semaine à livrer des pizzas pour financer mes études. Parfois, dans certains quartiers, il m’arrive de me faire voler soit les pizzas soit l’argent de la vente. Le manager me dit que soit, je rembourse sur mes pourboires, soit il me vire. Maintenant, il m’accuse d’avoir abîmé la mobylette. Je suis venu me renseigner à la CFDT. Ils ont été très efficace et m’ont donné les arguments pour contrer ma direction. Je ne me laisserai plus faire. Quand j’aurais un vrai boulot, je prendrai ma carte.
Mamadou
Livreur dans le 20ème (Paris)
Je suis employée sur une plateforme de réservation. Avec les crises successives, on a supprimé des emplois au point où nous n’avons plus le temps de faire notre travail. On ne peut pas prendre le temps d’expliquer au client car on est enregistrés et les temps de communication surveillés par l’informatique. On a un délai chronométré entre deux appels. Entre collègues stressés, management hargneux et clients mécontents, le climat est de plus en plus violent. Je suis venu à la CFDT pour avoir des conseils.
Josie
Agent de résa chez un TO du 92