Selon une information du Figaro de ce jour, Jean-Marc Espalioux, lactuel président du directoire du groupe Accor, restera en poste jusquau 1er janvier 2006 – date de la fin de son mandat.
Est-ce que cela veut dire quil doit gérer jusquau bout le dossier « tsunami » dont le Conseil de Surveillance le tient responsable ?
Ou bien, est-ce quil va réellement, comme il est rapporté, « participer au choix de son successeur et au renouvellement du directoire ? ». Dans ce cas, ce nest plus, bien entendu, que de Jean-Marc Espalioux dont il sagit. Mais aussi de personnages qui comptaient influencer la destinée du groupe Accor au-delà de leur retraite imposée par les banques il y a une dizaine dannées – les ex-co-présidents Pélisson et Dubrûle – en intronisant leurs propres candidats, dorigine familiale ou pas. Ou bien, dautres subalternes qui entendaient profiter du vide galactique.
Ainsi, la question de fond, est « Qui contrôle aujourdhui le groupe Accor ? Des actionnaires français ou dailleurs ? ».
Et dans ce cas, quel est lavenir de la politique sociale du groupe hôtelier ? Une « exception française » ou un « modèle anglo-saxon » ?
La CFDT restera aux côtés des salariés et entend défendre leurs intérêts !