La direction française veut aussi supprimer des emplois ! Lors de la dernière réunion du Comité d’Entreprise, les élus ont voté à l’unanimité contre les dispositions du plan social proposé par la direction.
La restructuration a pour conséquence de développer la polyvalence et la flexibilité dans tous les services, ce que la CFDT n’accepte pas. D’autre part, la suppression de 10 postes au service transports ne se justifie pas.
Malgré le refus du CE de valider ce projet, la direction est restée figée dans ses propositions et a déclaré la réunion terminée.
La CFDT refusa d’en rester là et décide avec d’autres organisations syndicales (UNSA et la CFTC), d’appeler à la grève le vendredi 10 février.
Pour contrer cette initiative, la direction a copié ses homologues allemandes et britanniques. Pressions et intimidations. Diffusion d’une note de service à l’ensemble des salariés déclarant ce mouvement minoritaire et corporatiste. Les grévistes ont été culpabilisés et désignés comme des subversifs voulant mettre l’entreprise en péril.
Notre syndicat n’accepte pas cette mise en cause du droit des salariés à défendre leurs légitimes préoccupations pour l’emploi dont l’avis négatif unanime du CE sur le PSE en est la traduction. Il est dommage que l’unité syndicale n’a pas été de circonstance durant cette épreuve.
Gate Gourmet : mêmes méthodes dans le monde entier !
