Pour la première fois depuis 12 ans, lUnedic ne revalorise pas les allocations chômage au 1er juillet. La responsabilité de cette situation incombe totalement à la délégation patronale qui a pris prétexte de la situation financière de lUnedic pour sopposer à toute revalorisation. Face à cela, les cinq confédérations ont présenté un front syndical uni sur la revendication dune augmentation, a minima, du niveau de la hausse des prix, soit 2%.
Pour la CFDT, cest une double peine qui frappe les chômeurs : leurs revenus sont réduits parce quils sont privés demploi. A présent, cest le maintien de leur pouvoir dachat qui nest plus assuré.
Le sujet nest pas clos puisquil est remis à lordre du jour de la négociation de la future convention qui débute en octobre prochain. Dans les discussions à venir il faudra poser la question de la solidarité nationale dans lindemnisation du chômage. La part de lEtat qui était de 35% en 1985, nest plus que de 10% aujourdhui. Pour la CFDT la solidarité interprofessionnelle ne peut plus faire face seule, aux besoins engendrés par la situation dégradée de lemploi depuis plus de 30 ans.
Déclaration dAnnie Thomas, secrétaire nationale.