La politique du groupe Accor est dictée par des fonds d’investissements très exigeants, à la recherche de création de valeur de l’action qui a pour conséquence la cession des murs, la cession des hôtels, et l’optimisation des couts opérationnels .
La CFDT et ses représentants désapprouvent le principe de vente, malgré que nous ayons obtenu la négociation d’un accord afin d’accompagner les salariés concernés lors des cessions d’hôtels.
La CFDT continuent à dénoncer que seuls les aspects financiers prédominent sur la qualité du service et les conditions d’emploi.
Les élus et les militants CFDT mettront tout en oeuvre pour apporter l’aide nécessaire aux salariés des hôtels cédés, afin qu’ils continuent à bénéficier des dispositifs d’épargne et de tous les avantages négociés au sein du GIE IBIS, à travers la mise en place d’une charte des hôtels franchisés IBIS.
La CFDT est persuadée que cette stratégie est néfaste pour les conditions sociales et salariales, puisque la mise en franchise d’hôtels fait perdre a un très grand nombre de salariés de nombreux avantages (intéressement , participation…) puisqu’ils ne sont plus salariés du groupe Accor.
Cette stratégie est également néfaste pour l’emploi, la recherche d’une rentabilité toujours plus forte impose des conditions de travail plus difficiles (cadence de travail, pénibilité) et une flexibilité de plus en plus grande (temps partiel…)
Néfaste pour le climat social car les risques et les rumeurs de cessions ne sont pas sans générer des inquiétudes pour les salaries.
Néfaste pour le secteur de l’hôtelerie, dans la mesure où seuls les aspects financiers prédominent sur les services rendus aux clients.
La CFDT souhaite que le groupe ACCOR prenne conscience de la dégradation générale de l’emploi et du climat social, conséquences de la stratégie adoptée depuis plusieurs années.
La CFDT dénonce cette politique de démantèlement du groupe au profit d’actionnaires et s’opposera systématiquement à toutes les cessions d’activités.